Connus comme un artiste Bikutsi de base, ils ont dû créer des compositions dans le Makossa, un rythme différent proche de celui auquel Messi Mekonda excellait.

Ils sont estampillés «Bikutsi» mais ils ont essayé Makossa et le succès était au rendez-vous.

1. Président du Mékongo

Véritable virtuose, il jouait de tous les instruments. Mais quand on dit le nom “Mekongo President”, beaucoup le mettront dans le tiroir des artistes “Bikutsi”. Et pourtant, le président Mekongo a joué un rôle fondamental dans la création de Makossa. Nous l’avons trouvé à côté d’Ekambi Brillant.

En 1979, c’était un coup de foudre au Cameroun lorsque la chanson Yoma Yoma de Dina Bell est sortie, personne n’ose même aujourd’hui dire que c’est l’une des chansons les plus complètes de Makossa. Mais malheureusement très peu savent que cet album est une coproduction de Mekongo Président.

A la sortie de cet album, il y aura un conflit entre les deux hommes. Mekongo est accusé de fraude.

Originaire de la région centrale du Cameroun, le président du Mékongo a provoqué une révolution majeure dans la musique camerounaise en réunissant Makossa et Bikutsi. Il est l’un des rares artistes de Bikutsi à avoir recueilli le temps d’un album de l’équipe nationale de Makossa.

Le président du Mékongo rentre au Cameroun avec sa femme française et leur fils pour servir son pays et est poursuivi en justice. Entre coups bas, méchanceté et jalousie, Mekongo sombre dans une grande dépression qui le rendra fou. Sa femme ne peut plus faire face à cette situation, l’abandonne pour rentrer en France. Laissé à lui-même, le Mékongo coule et se laisse lentement mourir. Ses amis d’hier le pointent du doigt et se moquent de la folie de l’ancien génie musical, fondateur et maître de divers orchestres. Le président du Mékongo mourra finalement dans le plus grand anonymat et la pauvreté totale. Il sera presque enterré secrètement. Il faut mentionner que le président du Mékongo n’était pas lui-même un saint.

Comme Makossa, il laisse des titres comme: Languea Mba, Son Osala

C’est le prototype du pont entre Bikutsi et Makossa. En effet, il est l’un des rares artistes estampillés “Bikutsi” à avoir vu la nécessité d’impliquer “l’équipe nationale de Makossa” dans la réalisation de leur album. On retrouve Aladji Touré à la basse, Toto Guillaume à la guitare, Sabal Lecco Félix à la batterie et aux percussions, Belinga Ben’s au saxophone.

L’album «Bony» sorti au début des années 80 a une forte teinte Makossa due à l’influence du gratin de l’équipe nationale Makossa.

3. L’Essomba

Ekambi Brillant est un altruiste; il a eu le mérite de mettre le pied à l’étrier avec divers artistes, musiciens camerounais. Parmi ceux-ci, Esso Essomba. C’est Ekambi Brillant qui l’a aidé à faire son premier album; il avait le mérite de chanter le Makossa en langue Ewondo et même en Duala, et ce fut un succès retentissant.

Pour être convaincu, il suffit d’écouter le morceau “Mouna Iyo”. Un Makossa puissant et réussi. Organisé par Ekambi Brillant. Ici aussi on retrouve le gratin de l’équipe nationale de Makossa à la barre.

4. Nkodo Sitony

Beaucoup ne savent pas; mais à ses débuts, Nkodo Si Tony Makossa l’a fait à Douala sous la direction d’Eboa Lottin. Il a grandi à Douala et c’est le Makossa qui a guidé ses premiers pas dans la musique.

5. Aloa Javis

Il symbolise le Bikutsi des années 70. Il est le chef du groupe des «idoles». Ses titres «Subegu mu», «Salomé» et «operator» étaient tous extrêmement populaires à l’époque.
En plus de ses nombreux succès Bikutsi, il n’a pas hésité à essayer Makossa.

Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter des chansons comme Eza Mon ou même wa abui mading.
Sur la pochette de l’album «Eza Mon», il est écrit: «Makossa Chanté en Owondo».

6. Titi Edima

Sans être catégorique, je suis tenté de dire que Titi Edima avait une orchestration proche de Makossa dans son album «Medim me yom». On note la présence dans l’orchestration de noms tels que: Jules Kamga, Roger Kom, Ebeny Donald Wesley, Mbida Douglas.

7. Gibraltar Drakus

C’est un artiste très précoce. Il se frottait les épaules avec des têtes brûlantes et était très proche de Zanzibar.
Il a également rendu Makossa très ouvert pour se convaincre, il suffit d’écouter la chanson “déception” ou son duo avec Ben Decca.

8. Les Camaroes

Le groupe Los Camaroes, fondé à la fin des années 1960 dans la ville de Maroua dans le nord du pays, a laissé son empreinte dans l’histoire de la musique camerounaise. Les fondateurs du groupe étaient Jean Gabari, le chanteur, et Messi Martin, le guitariste. Ce groupe estampillé Bikutsi a fait Makossa et ce en double langage au début des années 1970. On leur doit par exemple le titre délivré par les éditions Makossa en 1973: “Essele Mulema Moam”

Un texte d’Arol Ketch

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Ref. : camerounweb.com

A REGARDER ABSOLUMENT…

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