Une quarantaine de militants pour la légalisation du cannabis ont organisé samedi une manifestation sous surveillance policière, prêts à émettre des amendes pour usage de stupéfiants.

Un camion, des drapeaux, une sono et des joints … Ils veulent pouvoir consommer du cannabis librement. Une quarantaine de militants plaidant pour la légalisation de cette drogue se sont rassemblés sur la place de la République samedi après-midi pour participer à la «Cannaparade». Une marche qui se tient à Paris depuis vingt ans sous diverses formes. Les participants, parfois tatoués, cheveux longs ou même torse nu, ont montré la couleur. «Moi, le cannabis a toujours fait partie de ma vie», explique cette jeune femme de Poissy (Yvelines). Je voudrais les acheter librement en magasin et mieux vérifier les produits ».

Fanny, l’une des organisatrices du rallye, met un chapeau de police noir sur la tête et explique que le mouvement se répand sur les réseaux sociaux sous la bannière de la “page du stoner”. «Il y a 250 000 abonnés», assure cet employé dans un magasin d’Amiens (Somme) qui vend du CBD, du cannabis léger sans principe actif. Elle aimerait que le cannabis, qui présente également des avantages médicinaux, soit vendu légalement. Une solution qui ne laisserait plus son entreprise entre les mains de «personne». Le petit défilé était supervisé par la police.

Le commissaire de police se souvient de la loi

Une trentaine de fonctionnaires encadrent le cortège vers Bastille. Et c’est le commissaire Julien Herbaut qui est chargé du souvenir de la loi. «Le droit de manifester est garanti, mais l’utilisation, la possession et la vente de stupéfiants restent une infraction pénale», explique-t-il. La police est chargée d’effectuer les contrôles ». Les fonctionnaires qui surprennent les fumeurs en flagrant délit devront leur infliger une amende de 250 € qui peut être portée à 450 €.

“C’est un dispositif que le service local de sécurité de l’agglomération parisienne s’est très bien approprié, car nous avons déjà utilisé 6 135 minutes depuis le début de l’année”, a ajouté le commissaire. Ce dispositif permet l’application de la loi et si la quantité de drogue est importante ce serait une procédure classique avec garde à vue ». Les résultats de la chirurgie doivent être connus en fin de journée.

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Ref. : leparisien.fr

A REGARDER ABSOLUMENT…

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