Brahim Ghali a été entendu par un juge le mardi 1er juin 2021. Le leader du mouvement indépendantiste saharien, atteint de Covid-19 et de cancer, est soigné en Espagne depuis la mi-avril. Il a fait l’objet de deux plaintes contre lui dans le pays, dont le génocide, la détention illégale et la torture. L’audience s’est déroulée dans un contexte diplomatique tendu sur la question du Sahara occidental, mais le juge n’a pas suivi les demandes de l’Accusation.

Avocats parties civiles avait exigé la détention provisoire de Brahim Ghali, ainsi que la confiscation de son passeport. Lors de l’audience, le dirigeant sahraoui a réfuté toutes les charges retenues contre lui. Les questions portaient notamment sur sa gestion des camps de Tindouf à la frontière algéro-marocaine. Il est soupçonné d’avoir ordonné le génocide et la torture contre des civils sahraouis en 2009.

Sur cette plainte, déposée par Asadeh, l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme, Brahim Ghali a posé des questions au juge, au procureur et à son avocat, mais a refusé car la loi espagnole l’autorise à répondre aux questions des avocats du parquet.

Même scénario pour la deuxième plainte, le chef du front Polisario a démenti toute détention arbitraire de Fadel Breika, un Espagnol d’origine sahraouie qui l’a également accusé de torture lors de son séjour à Tindouf en avril 2019.

Le juge a statué qu’aucune preuve ne justifiait la détention ou la restriction de mouvement. La seule restriction imposée à Brahim Ghali par le magistrat espagnol est de fournir une adresse et un numéro de téléphone où il peut être contacté.

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Ref. : rfi.fr/fr/afrique/

A REGARDER ABSOLUMENT…

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