Le premier festival de cette envergure à tester de nouvelles mesures sanitaires, Rio Loco, est dédié cette année au continent africain.
La 26e édition du festival Rio Loco, annulée en 2020, se déroulera enfin du 13 au 20 juin. Dans une configuration inédite, répartie sur huit jours au lieu de quatre, avec seulement 2 scènes et un public assis limité à 2800 personnes par nuit. «Un vrai pari», assure Virginie Choquart, directrice musicale de la ville de Toulouse.
«Nous avons travaillé à la conception de cette édition en nous basant sur les conditions de l’été dernier. Nous y avons toujours cru. Rio Loco est en plein dans le calendrier de la déconfirmation », dit-elle. «Malgré la chaleur annoncée, nous comptons sur la responsabilité de chacun pour le port du masque et la discipline. “
Loin de l’ambiance habituelle
Tribunes, distance, contrôle des flux et respect des mesures sanitaires, nous serons loin de l’ambiance habituelle de la Prairie des Filtres, au bord de la Garonne. «C’est une nouvelle façon d’écouter de la musique», admet Virginie Choquart, refusant de parler d’un festival réduit. «En s’asseyant, on est plus à l’écoute», confirme le directeur artistique Hervé Bordier.
Sur la scène principale de Rio Loco Africa, 19 000 personnes profiteront d’un programme qui allie mémoire et artistes émergents d’un continent incontournable en musique. Gaël Faye ou Ayo se joindront à des légendes de la scène africaine comme Sam Mangwana et Wasis Diop, ainsi qu’à de jeunes artistes prometteurs. «Nous avons eu des déceptions jusqu’au dernier moment», explique Virginie Choquart, qui espère que l’expérience Rio Loco pourra servir d’exemple.
4000 places ont été vendues 24 heures après le début de la prévente. La moitié des concerts sont diffusés sur Facebook.
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Ref. : leparisien.fr
