Le gardien niçois des Bleus portera pour la 100e fois le brassard de capitaine à l’Allianz Riviera mercredi prochain lors de France-Pays de Galles (21h05) en vue du Championnat d’Europe (11 juin – 11 juillet).

Le hasard fait parfois les choses correctement. Ce mercredi, Hugo Lloris, né dans la ville azuréenne, sera capitaine des Bleus à Nice pour la 100e fois de sa carrière. Cette marque symbolique témoigne de sa pérennité au plus haut niveau et de la confiance que le staff français place en ce grand professionnel. Du haut de ses 123 équipes, le deuxième joueur le plus capé de l’histoire de l’équipe de France, allié à Thierry Henry, évoque cette rencontre particulière.

Que représente pour vous ce 100e bracelet?

HUGO LLORIS. Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours eu l’ambition et l’envie de pouvoir un jour jouer pour l’équipe de France ou du moins me donner les opportunités et les moyens pour y parvenir. En 2008, quand j’ai commencé avec les Bleus, je n’aurais pas pu imaginer un parcours aussi long ni porter le bracelet de la sélection française et encore moins 100 fois. Les statistiques n’ont jamais fait partie de ma motivation, elles sont secondaires pour moi. Mais il faut savoir en profiter, en être fier.

Vous semblez vivre parfaitement dans cette position …

C’est quelque chose que je devais découvrir. Confirmez également. Maintenant, je me sens à l’aise avec ça. Je veux continuer à performer avec les Bleus, et maintenir cette dynamique de victoires avec mes coéquipiers. Je m’efforce toujours de représenter mon pays le plus haut possible dans la hiérarchie européenne et mondiale.

Le fait qu’il se déroule à Nice ajoute-t-il à la symbolique de cette figure?

Certes, c’est assez incroyable. Pourtant, il y aura des regrets de jouer dans un stade vide. Mes pensées seront dirigées vers mes proches et tous les habitants de cette ville et région qui m’ont accompagné, aidé et bénéficié dans ma progression. Je n’ai plus forcément de contact avec chacun d’eux, mais je me souviens qu’à un moment de ma carrière et même avant cela, pendant mon enfance ou mon adolescence, ils étaient importants pour moi. J’ai été enrichi par ces rassemblements. Même si cela reste un match de préparation à l’Euro, ce sera différent pour moi des autres.


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Ce statut de capitaine indélébile témoigne-t-il également d’une relation forte et solide avec le staff des Bleus?

Bien sûr et je lui en suis reconnaissant. Nous avons été choisis pour ce poste. Je m’en félicite et je l’accueille toujours comme un vote de confiance. Par la suite, mon caractère éternellement insatisfait me force à toujours vouloir faire mieux et plus pour le groupe.

Vous vous souvenez du premier capitaine, à Londres, en novembre 2010, où vous vivez maintenant. ?

C’est un autre clin d’œil. Si nous avions voulu écrire une histoire, avec le bracelet comme leitmotiv, il aurait été difficile de faire mieux.

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Ref. : leparisien.fr

A REGARDER ABSOLUMENT…

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