Le tribunal n’a eu d’autre choix jeudi que d’accepter l’irresponsabilité d’un accusé. Ces derniers avaient refusé de se soumettre au contrôle dans le Compiégnois avant de menacer de mort avec les militaires et leurs familles.

«Lors de la dernière audience, vous avez demandé une date différente pour votre procès parce que vous vous êtes déclaré fou. Baptiste Bonnemort, juge au tribunal de Compiègne, a donc entamé jeudi son audition en lisant l’expertise psychiatrique menée pour mettre en lumière l’affaire.

Le 21 avril, Maxime *, 38 ans, résident d’Orléans (Loiret), a refusé de se soumettre pour la première fois à un contrôle routier sur la N 31. Il a fait des remarques incohérentes et s’est enfui à pied dans les champs, poursuivi par les gendarmes. l’interroger. Il faut quatre soldats pour contrôler quiconque les insulte. «Je vais heureusement vous tuer, vous et votre famille», crie-t-il.

En garde à vue, il voit “le diable” et parle de réincarnation

Au moment de son arrestation, cela ne faisait que trois jours que Maxime * avait quitté un hôpital psychiatrique et reçu des soins à domicile. “Je t’ai dit que j’étais fou!” Je parle avec un personnage imaginaire dans ma tête, j’ai des visions et des hallucinations quand je ne subis pas mon traitement, je suis délirant. Il a même dit pendant sa garde à vue qu’il avait vu le diable et parlé longuement de la réincarnation.

L’expert psychiatre désigné pour le procès a conclu que son «trouble psychotique avait détruit son discernement». Pour lui “il souffre d’une psychose schizophrénique affective de type paranoïaque avec un ton maniaque”. Son avocat Me Thibaut Vandierendonck le résume ainsi: «S’il ne prend pas ses médicaments, ses pensées s’accélèrent et cela le prive de la réflexion. Il n’est plus en charge de lui-même. Sa réaction n’est pas normale car il n’est pas normal. “

Le suspect, condamné quinze fois par les autorités judiciaires, a déjà passé de nombreux séjours dans un hôpital psychiatrique et a déjà été jugé pénalement irresponsable de ses actes. Lundi, le tribunal de Compiègne est arrivé aux mêmes conclusions. Il a déclaré qu’il avait effectivement commis les actes allégués, mais qu’il ne pouvait être tenu pour responsable. L’homme de 30 ans a été admis en soins psychiatriques à l’issue de l’audience. Néanmoins, il devra indemniser les trois gendarmes ayant adhéré en tant que partie civile à concurrence de 500 € chacun.

* Le prénom a été changé.

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Ref. : leparisien.fr

A REGARDER ABSOLUMENT…

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