Réunis dimanche lors d’un sommet extraordinaire sur la situation au Mali, les chefs d’État de la CEDEAO ont suspendu le Mali de l’organisation sous-régionale, appelant à la nomination d’un Premier ministre civil et à la formation d’un gouvernement inclusif pour faire avancer les réformes, tandis que d’autres sanctionnent sont évités. A Bamako, les personnalités politiques prennent acte de ces décisions.

Avec notre correspondant à Bamako, Kaourou Magassa

Les absences auxquelles on répond de cette manière sont rares. Au Mali, cependant, la classe politique dans son ensemble se réjouit qu’aucune sanction économique n’ait été imposée au pays par les chefs d’État de la CEDEAO. Pour Hamidou Doumbia, secrétaire politique du parti Yéléma qui a condamné le coup d’État: ” ces décisions ne portent pas atteinte aux citoyens pauvres qui auraient pu subir les conséquences d’actions qu’ils n’ont pas prises ».

Du côté du M5-RFP, auquel le poste de futur Premier ministre a été promis, une réunion est prévue pour arrêter une position commune. Mais pour une partie du mouvement, le soutien de la CEDEAO pour guider le processus de transition en ne faisant pas appel à un nouveau président est un bon signal.

Respect de la date de l’élection présidentielle

Enfin, il est essentiel pour l’Adema de respecter les délais de septembre dernier. Pour Adama Diarra, secrétaire politique du parti, c’est aujourd’hui « pour faire en sorte que cette période d’exception soit la plus courte possible ».

Selon un calendrier fixé par l’ancien administrateur de la transition, les futures élections présidentielles doivent avoir lieu le 27 février 2020, date que la communauté des États d’Afrique de l’Ouest souhaite maintenir.

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