Lors du Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO abeille Accra, sur la situation politique en Mali, bien que des décisions aient été prises pour accompagner le pays dans la transition, elle est immédiatement suspendue par l’instance sous-régionale. Cette décision a été prise par les pairs conformément au protocole ” Démocratie et bonne gouvernance A noter que la fin de la transition est prévue le 27 février 2022 avec des élections démocratiques.
En réponse à cette décision du CEDEAO, Youssouf Coulibaly, conseiller juridique du colonel Assimi Goita, était d’avis que l’autorité régionale menait une politique de deux poids, deux mesures, Côte d’Ivoire qui se trouvait dans les mêmes circonstances n’a pas été sanctionné en violation du même protocole. Contrairement au nom de “ coup dans le coup », pour reprendre l’expression du président français Emmanuel Macron, lors de l’arrestation des leaders de la transition, l’avocat a estimé qu’il ne s’agissait que d’une reprise de ce qui était prévu.
Les élections peuvent ne pas avoir lieu à une bonne date
Pour justifier cette reprise du contrôle de la transition, il a déclaré qu’il n’y avait rien de mal au sein du gouvernement de Mouctar Ouane par rapport à la candidature, à la mise en œuvre de la feuille de route de la transition. Pour le conseiller juridique, le Premier ministre s’était complètement écarté de la mission de la transition et s’était occupé d’autres projets. En ce qui concerne la tenue des élections à la bonne date, l’une des exigences du CEDEAO, Youssouf Coulibaly estime que les neuf mois restants de la transition ne seraient objectivement pas suffisants pour que la nouvelle équipe organise des élections crédibles et stables qui ne seront pas discutées.
LNT
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