Convaincus que le transfert de Jean-Lucien Guenoun est en réalité une sanction, les élus mécontents espèrent désormais que leurs projets pourront se poursuivre avec plus de délibérations.

Dans l’Oise, peu d’élus regretteront le départ de Jean-Lucien Guenoun comme Architecte des Bâtiments de France (ABF). «Je salue sa promotion», a plaisanté Denis Flour, le maire (SE) de Maignelay-Montigny, qui a été l’un des premiers à signer la motion du maire de Beauvais. J’ai été agréablement surpris d’apprendre son départ. Le mouvement initié par Caroline Cayeux est puissant. Prouvez que le dialogue était impossible et qu’il y avait un problème personnel. “

«On gagne toujours notre effort, a coupé de son côté Bruno Fortier, le maire (SE) de Crépy-en-Valois. La sanction, si c’est une sanction ce n’est pas moi qui l’ai prise, mais je ne m’en plaindrai pas. Et très peu de maires du département s’en plaindront. Ni les sénateurs, comme Olivier Paccaud (LR) qui veut voir une «sanction à l’investiture» dans cette salle.


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«J’ai vu dans tout le ministère que les relations avec les élus étaient très compliquées. Chaque fois que cette difficulté découlait davantage de l’attitude ayatollesque du FIA qui n’a accepté aucune modification. J’ai pu établir que ça ne s’est pas passé comme ça dans les autres départements, ils sont au conseil et non sous la dictée. Dans l’Oise, malheureusement pour lui, peu de gens le regretteront … “

Les élus qui ont jusqu’ici soutenu publiquement l’architecte peuvent se compter sur les doigts d’une main, comme le député (LR) Éric Woerth ou le maire (LR) de Compiègne, Philippe Marini. L’ancien sénateur regrette donc “une attaque totalement scandaleuse”.

“Nous espérons que les choses évolueront favorablement”

Désormais, les élus du département attendent le nom du prochain architecte des bâtiments français. A Crépy-en-Valois, le maire attend du successeur de Jean-Lucien Guenoun un «contact plus pacifique, ou au moins un interlocuteur». «En huit ans, je ne l’ai vu que deux fois, le suppliant à haute voix», regrette le conseiller.

Après l’effondrement de la collégiale Saint-Thomas, Bruno Fortier, malgré les avertissements répétés de la congrégation, a même menacé de porter plainte. Olivier Paccaud souhaite que son rôle soit nommé “quelqu’un de plus impliqué dans l’orientation et le conseil”.

«Nous espérons que les choses évolueront favorablement», reconnaît Denis Flour. Il envisage maintenant de faire progresser son projet de logement social, qui attend depuis plus d’un an de se concrétiser. «Pour nous, c’est concret», souligne l’élu de la ville de 2600 âmes. Plus de résidents signifie une classe sauvée. Nous commencerons à parler du futur. “

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Ref. : leparisien.fr

A REGARDER ABSOLUMENT…

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