Malgré la largeur de piste réduite et les stades qui sonnent creux, nous voulons garder le positif en cette première journée de tournoi du côté des joueurs et des spectateurs.

Rappelez-vous la joie des volets. Ici on rit, et au soleil. Roland-Garros a retrouvé sa tenue de saison ce dimanche, sans offenser ce passeur d’humeur de Covid-19. Une voix du talkie-walkie d’un surveillant, en bordure du court Philippe-Chatrier, peut lâcher à 11 heures qu’il a déjà mal aux pieds, le soulagement est communicatif.

Neuf mois après une édition d’automne, à laquelle seulement 1 000 spectateurs par jour avaient accès, les allées sont cinq fois plus pleines (5 388) et à partir du 9 juin encore plus (jusqu’à 13 000). On est loin, très loin de la foule habituelle des quinze, mais les fondamentaux sont là: un groupe d’adolescents prie qu’en fin de compte ils aient le droit de courir dans les tribunes du Chatrier, l’histoire de ne plus à exister. satisfaits des dépendances, tandis que d’autres bloquent la présence de Mary Pierce. Le dernier vainqueur français à Paris (2000) pose dans une tenue chic devant le célèbre mur ocre.

L'ancienne championne de France Mary Pierce a également été aperçue dans les allées lors de cette première journée de Roland Garros.
L’ancienne championne de France Mary Pierce a également été aperçue dans les allées lors de cette première journée de Roland Garros. LP / Olivier Corsan

“Vous devez sortir de notre maison!”

Paul et Thibaud sont arrivés il y a moins de cinq minutes, mais le selfie est déjà sur les réseaux sociaux. Pour ces deux fans du PSG, il est temps de se rendre à la Porte d’Auteuil pour honorer leur sortie rituelle entre beaux-frères. “Nous devons sortir de chez nous!” L’aîné, 36 ans, rit quand on lui demande ce qu’il aime à Roland Garros. Venir ici est un signe avant-coureur de journées ensoleillées, l’été commence. “

Alors bien sûr, pour ce retour public étonnant sur un terrain de sport en France, il y a quelques réflexes à avoir. Par exemple, pour la crème solaire, la mécanique a changé. Nous enlevons nos casquettes, nos lunettes de soleil et maintenant notre masque. Et attention à ne pas oublier de remettre le tissu dans le second, car Yann, le gardien, regarde. «Nous sommes là pour sensibiliser les gens au masque et au télémètre. Les gens sont réceptifs, ça va bien », jure-t-il, dans un costume noir qu’il préférait porter avec quelques nuages ​​de plus. Le protocole de santé exige également que ceux qui mangent ou fument restent «statiques», dit-il.


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Matthieu, professeur de tennis, est immobile, mais pour des raisons différentes. Avec son amie Ève-Marie, ils attendent à la cour numéro 13. «On ne pourrait pas demander mieux avec ce soleil. Pourtant, ce manque de ferveur est le point négatif », souffle-t-elle. «Il manque à la fois les spectateurs et les joueurs. C’est super pour Couacaud, c’est blindé, il vit un vrai match de Grand Chelem. Mais pour Barrère, le pauvre, il joue Fognini dans un Lenglen presque vide », compare Matthieu.

Pour Couacaud “c’était vraiment fantastique”

Cette inégalité dans le remplissage des baies s’explique par la division du complexe en six blocs, chacun pouvant accueillir jusqu’à mille personnes. Les trois premiers sont réservés aux trois grands stades, l’accès est donc facilement limité. D’un autre côté, comme les trois autres comprennent des tribunaux différents, le filtrage au sein d’une même zone est plus difficile. Cela explique pourquoi un désert court peut être presque plein près d’un autre.

Le contraste saisissant entre le grand et le petit short est frappant.
Le contraste saisissant entre le grand et le petit short est frappant. LP / Olivier Corsan

«Il n’y a vraiment, vraiment personne aux tournois Challenger. L’atmosphère y était unique. J’ai eu des frissons partout dès le premier point “, goûtez à Enzo Couacaud, wild card et qualifié pour le deuxième tour après son succès contre Gerasimov (78e) sur la piste numéro 9.” J’espère que nous sommes sur la bonne voie. On dirait “, a déclaré Grégoire Barrère, éliminé par Fabio Fognini en trois sets (6-4, 6-1, 6-4), mais qui rêve” que les tribunes soient pleines à 100% l’année prochaine “.

Mais revenons à cette édition 2021. Il était une fois un spectateur qui atterrissait devant vous et qui était coupable d’être trop grand aurait pu être agacé. Cette année, nous déplaçons quelques rangées avec le sourire. Ce qu’un couple de soixante ans a croisé sur la Lenglen l’a compris. «Il y a de la place,» lâcha-t-elle, alors tu ferais aussi bien d’en profiter. »Sachez en profiter, mais pas trop. Après 20h45, il a fallu ordonner au public de quitter le site, un couvre-feu obligatoire, notamment sur le Simone-Mathieu où Corentin Moutet se battait toujours et Jérémy Chardy ne faisait que commencer.

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Ref. : leparisien.fr

A REGARDER ABSOLUMENT…

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