Trois paramilitaires russes et deux policiers centrafricains ont été tués par un engin explosif dans le nord-ouest du pays en proie à la guerre civile jeudi, a déclaré dimanche à l’AFP le porte-parole du gouvernement Ange Maxime.
Le gouvernement centrafricain et ses alliés ont subi de nouvelles pertes dans le nord-ouest du pays, ravagé par la guerre civile. Jeudi, trois paramilitaires russes et deux policiers locaux ont été tués dans l’explosion d’une mine. “Trois alliés russes et deux policiers centrafricains ont été tués et blessésLe porte-parole du gouvernement Kazagui a déclaré dimanche à l’AFP.
Selon des sources onusiennes, le convoi patrouillait sur l’axe Berbérati-Bouar, à plus de 400 km de la capitale, Bangui, lorsque leur véhicule a heurté l’explosif. Un hélicoptère russe a été envoyé pour rapatrier les corps des victimes et des blessés, dont cinq de l’armée centrafricaine et de la police.
Un important contingent d ‘«instructeurs» russes
La Russie, avec une forte présence en RCA, a maintenu un important contingent d ‘«instructeurs» depuis 2018 pour former l’armée centrafricaine. En décembre dernier, Moscou a envoyé un impressionnant convoi militaire à Bangui pour aider l’armée à contenir les groupes rebelles. La présidence de Faustin Archange Touadéra avait évoqué les «soldats» russes dans le cadre d’un accord bilatéral entre les deux pays. Mais dans le processus, la Russie avait déclaré dans un communiqué qu’elle était des “instructeurs” pour former l’armée centrafricaine.
Plongée dans la guerre civile depuis le renversement de l’ancien président, François Bozizé, en 2013, la République centrafricaine vit au rythme du cessez-le-feu. Au cours de l’année écoulée, des groupes armés réunis en coalition ont lancé une offensive contre la capitale centrafricaine. Grâce au soutien de la Russie et de l’ONU, les rebelles ont été repoussés.
BWT
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