Soldats tchadiens exécutés: réponse de la République centrafricaine

La République centrafricaine a simplement parlé lundi de “ fusillades ” et de “ meurtres des deux côtés ” après que son armée ait été accusée par N’Djamena d’avoir tué six de ses soldats, dont cinq “ enlevés et exécutés ” après une attaque au Tchad. surface.

Dans un communiqué, le gouvernement centrafricain a déploré “les pertes en vies humaines et blessées dans les armées tchadienne et centrafricaine” et a accusé les rebelles centrafricains de “chasser” ses soldats pour en être responsables. En outre, il «réaffirme» sa volonté de renforcer les relations «entre les deux peuples frères» et propose au Tchad une «mission d’enquête conjointe» sur ces affrontements.

Bangui ne nie à aucun moment explicitement l’entrée sur le territoire tchadien, se borne à localiser les affrontements «à la frontière centrafricaine-tchadienne» et ne mentionne jamais aucune «exécution», que ce soit pour l’admettre ou pour y arriver. Nier, dans un communiqué du ministre des Communications et porte-parole du gouvernement Ange Maxime Kazagui.

Dimanche matin, selon N’Djamena, des soldats centrafricains “ont attaqué” un poste militaire en territoire tchadien, y ont tué un soldat, enlevé cinq autres qu’ils ont “exécutés” en République centrafricaine.

Des sources onusiennes en République centrafricaine et des sources sécuritaires au Tchad ont déclaré que des soldats centrafricains et des paramilitaires russes d’une part, des rebelles centrafricains et des soldats tchadiens de l’autre étaient entrés en collision dans un village du côté tchadien.

Bangui accuse régulièrement le Tchad de soutenir les groupes armés et les rebelles centrafricains.

BWT