Le PSG a battu Saint-Raphaël (44-32) pour se rapprocher d’un nouveau titre de champion de France, qui pourrait être officiel mercredi 2 juin. Nikola Karabatic a profité de la rencontre pour rejouer après une absence de sept mois.
Il y a quelques jours, il avait participé au voyage des Parisiens à Aix puis à Chambéry, sans rentrer dans la maison. En Savoie, il avait participé à l’échauffement sans apparaître sur la feuille de match. Mais il est temps, le patron est de retour: Nikola Karabatic a de nouveau joué dimanche, presque sept mois jour pour jour après avoir quitté le terrain à Ivry. On était à la mi-octobre et le patron était sorti boitant, victime d’une déchirure du ligament croisé antérieur au genou droit. Une blessure grave qui a longtemps écarté le prisonnier des Bleus et de Paris, 37 ans. C’était la plus longue indisponibilité de sa carrière. Mais cette période est derrière lui.
L’ancien barcelonais n’était clairement pas dans le big sept du PSG avant de recevoir Saint-Raphaël, emmené par l’ancien parisien Xavier Barachet. L’aîné Karabatic attendait son heure avec le plaisir de s’asseoir sur le canapé plutôt que de l’autre côté de la pièce, dans la galerie avec un masque sur le nez. Il est entré en jeu au bout de vingt minutes, inscrivant son premier but, donnant l’avantage à Paris 12-10 (19e).
«C’est une grande fierté de le revoir», se réjouit Nedim Remili. On voit la différence dès qu’il entre sur le terrain. Il a joué pendant 12 minutes je suppose et les gens ne réalisent pas combien il apporte. Il nous apporte tellement, avec lui les défenseurs ont peur. Il est le plus grand joueur de tous les temps! “
Le titre de champion de France dans quelques jours?
En inscrivant trois buts de plus dix minutes plus tard, et en fin de match, le patron a participé à la victoire facile des Parisiens (44-32) contre le club varois, où le gardien Vincent Gérard s’est retrouvé en compagnie. Saison -2022. Facile, mais il a fallu beaucoup de temps pour prendre forme. A la mi-temps, Paris n’avait plus que deux buts (20-18). Mais dans la dernière demi-heure, le rouleau compresseur a démarré et rien ne pouvait l’arrêter. L’avance de Paris a dépassé dix buts dix minutes avant le temps (38-29, 52e).
Paris a montré sa force avec les bons Dylan Nahi, Nedim Remili ou Mikkel Hansen. Cela augure bien pendant deux semaines avant le Final Four, les 12 et 13 juin à Cologne, où le PSG va conquérir la Ligue des champions qui lui manque. L’infirmerie – à cette heure – est vide et toutes les lumières sont vertes. «Nous n’avions pas un contrôle total sur ce match, pense Nedim Remili. Mais ce qui était vraiment bien, c’était notre fierté de nous offrir une fin de match facile. “
Mais avant le départ de Paris pour l’Allemagne, Paris doit remplir une mission: devenir le champion de France pour la 8e fois. Cela doit se faire le mercredi 2 juin, en cas de victoire voire d’égalité, à l’issue du prochain et avant-dernier match de championnat à Cesson-Rennes. Paris n’a besoin que d’un point pour être saint. «Nous espérons y devenir champions pour valider notre belle saison, qui n’a pas été facile. C’est une grande fierté d’être là: avoir remporté la Coupe de France, peut-être devenir bientôt champion et aller en Final Four. Il faut maintenant le conclure », souhaite Remili.
Pour Paris, la Starligue se termine définitivement le vendredi 4 juin avec la réception de Nîmes et le trophée du champion qui n’est pas autorisé à quitter la capitale.
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