Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur “les violences intentionnelles d’une personne au pouvoir” après qu’un policier a été filmé en train de renverser la députée Bénédicte Taurine lors d’une manifestation agricole au siège parisien de Pôle Emploi.
Les images ont fait le tour des réseaux sociaux. Une enquête a été ouverte pour “ violences délibérées de la part d’une personne détenant l’autorité publique ” après qu’un policier a été filmé en train de jeter à terre la députée de la LFI Bénédicte Taurine lors d’une manifestation agricole jeudi au siège de Pôle Emploi à Paris, a annoncé vendredi le parquet de Paris.
L’enquête, confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), vise à «établir notamment avec précision les circonstances des faits concernant le contexte général de l’intervention des forces de l’ordre», a-t-il souligné.
Plus tôt dans la journée, le parti de Jean-Luc Mélenchon avait appelé à une «condamnation claire» du gouvernement et à des «poursuites» du policier. Les images diffusées montrent la membre de l’Ariège, entourée de son foulard tricolore, jetée dans une bousculade devant l’immeuble, puis un policier derrière elle la saisissant dans le dos et la jetant à terre. La France désobéissante a demandé au gouvernement “une condamnation claire de cet acte et la poursuite de ce policier”.
“Y a-t-il un pilote là-dedans?” “
‘Il y a ceux qui disent que le problème de la police est la justice. Il y a ceux qui espèrent qu’une manifestation échouera les digues de la loi et de la constitution. Il y a ceux pour qui un élu en foulard tricolore ne représente rien. Y a-t-il un pilote dedans? », A demandé le numéro deux du LFI Adrien Quatennens Twitter, faisant référence aux slogans de la manifestation policière devant l’Assemblée nationale le 19 mai.
“Gel”, un tweeté Le député du LFI Alexis Corbière à propos des images, reprenant le mot qu’Audrey Pulvar, la candidate socialiste de la région Ile-de-France, a utilisé pour qualifier la manifestation de policiers et a déclenché une polémique avec le ministre de l’Intérieur.
Bénédicte Taurine, de son côté, a déploré le “silence assourdissant de Richard Ferrand (NDLR: président de l’Assemblée nationale) et Emmanuel Macron ». Dans la majorité, cependant, le vice-président LREM de l’Assemblée, Hugues Renson, l’assura de sa «solidarité républicaine». “La violence utilisée contre une représentante élue de la nation portant son foulard tricolore est indescriptible et inacceptable”, a-t-il déclaré. tweeté.
Communiste Sébastien Jumel évalué la scène “inacceptable” et a appelé à “le droit de manifester, le libre exercice du mandat parlementaire (devenir) garanti “.
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Ref. : leparisien.fr