La publication d’un programme des obsèques du chef de chaîne d’Amplitude FM provoque une levée de boucliers dans la famille et au sein de l’opinion.

Depuis le 14 mars 2023, un programme des obsèques de Martínez Zogo est en circulation sur les réseaux sociaux. Selon ce programme, le journaliste sera inhumé le 1 avril prochain à Etam-Kouma, son village natal situé dans le département de la Lékié, région du Centre.

Cette étape, d’après le même document, sera conduite par une mise en bière le 31 mars à l’hôpital central de Yaoundé, suivie d’une grande veillée au Palais polyvalent des sports. Le document précise qu’il sera mis en terre dans la « stricte intimité familiale ».

La publication de ce document dont la paternité est attribuée à la demi-sœur du défunt, a soulevé une levée de boucliers dans la famille et au sein de l’opinion. Pour plusieurs créateurs de contenus sur internet, cette manœuvre vise à détourner l’attention alors que le mystère demeure entier autour de l’assassinat du journaliste.

La polémique grandissante devient une contrainte le Secrétaire général du ministère de la Communication à faire une mise au point. Félix Zogoélite de l’arrondissement d’Ebebda dont est originaire Martinez Zogo, fait savoir que le programme des obsèques querellé n’a pas eu son assentiment, ni celle des personnalités de premier plan du département de la Lékié, contrairement à ce qui est véhiculé danse les réseaux sociaux.

Il précise que les proches du défunt restent dans l’attente des décisions des instances compétentes pour la mise à disposition de la dépouille du journaliste à sa famille, avant le processus des obsèques.

Mise au point de Félix Zogo (c) Capture d’écran

En rappel, la dépouille dénudée de Martinez Zogo avait été retrouvée le 22 janvier 2022 au lieu-dit Ebogo, non loin de la ville estudiante de Soa. Enlevé le 17 mars, le chef de chaîne d’Amplitude FM avait été sauvagement torturé et tué. A ce jour, une dizaine de personnes sont en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui. Parmi elles, le colonel Justin Danwé, directeur des opérations de la DGRE, le service des renseignements camerounais, qui avoue avoir dirigé le commandement responsable du crime. Idem pour Maxime Éco Éco le patron de la DGRE, et l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga. Les deux personnalités clament leur innocence.

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Ref. : cameroon-info.net

A REGARDER ABSOLUMENT…

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