La ville de Kombou, adjacente à Santa, a connu un autre raid d’hommes armés dans la nuit du 30 au 31 mai 2021.
Nouvelle peur dans les Bamboutos, département de la frontière du Nord-Ouest. Selon nos sources, des hommes armés, assimilés à des terroristes amazones par les forces de l’Ordre, ont fait irruption dans le snack de M. Tiekeu Ngaham, un trafiquant de 43 ans qui vit et travaille à Kombou, tôt le matin du 31. Mai 2021, exactement 2h30. Ils auraient éteint les lumières du bar à leur arrivée et auraient commencé à tirer sur des clients, à qui ils auraient ensuite pris de l’argent et divers articles, tels que des téléphones portables. Ils ont eu le temps de partir avant que les éléments de la brigade de gendarmerie de Babadjou et ceux du poste du Groupe d’intervention polyvalent de Balepo (Gpign), alertés, n’arrivent sur les lieux. Au bilan, deux civils ont été tués: celui nommé Khan Desmond, 25 ans et Tening Clovis Khan, 23 ans et cousin du premier. Les trois blessés, tous des hommes, doivent avoir été déplacés internes de Santa, le quartier voisin de Babadjou au nord-ouest, ont été internés séparément au centre de santé intégré de Kombou, au centre médical du district de Babadjou et à Mbouda. hôpital de district, selon nos sources. Leurs noms sont Muluh Michel Jordan, 24 ans; Norn Fon Crezatus, 48 ans, et Muluh Vitalis, 34 ans.
Selon toute vraisemblance, ce serait un règlement entre rebelles. Les deux personnes criblées de balles sont présentées comme des «informateurs», des «traîtres» du cas de langue anglaise. Le théâtre de l’événement nocturne rappelle les six décès enregistrés non loin de là en janvier dernier. Quatre éléments de la gendarmerie et de la police et deux civils ont été tués à Matazem le vendredi 8 janvier 2021 par un groupe d’assaillants lourdement armés, compilé selon les témoignages recueillis auprès d’une cinquantaine de personnes sur place. Une moto. Aujourd’hui, peu avant 6 heures du matin, ils ont attaqué le point de contrôle mixte installé à Bachua, à la frontière entre les régions de l’ouest et du nord-ouest. Ces miliciens, dépeints comme des séparatistes anglophones, ont surpris les éléments des factions en ouvrant le feu. Deux des quatre morts étaient des membres de la brigade de gendarmerie Babadjou, le troisième était de service au quartier général de Mbouda. Et le dernier, un inspecteur de police du service de sécurité publique de Mbouda. Deux civils, un chauffeur et son escorte, y ont laissé leur peau.
Plus près de nous, l’attaque contre le poste militaire de Menfoung, dans le quartier voisin de Galim, dans la nuit du jeudi 29 avril au vendredi 30 avril 2021. «Vers minuit, il y a eu une attaque de séparatistes dans l’avant-poste militaire de Menfoung. Le nombre de morts enregistré est de quatre. Quatre soldats de l’armée camerounaise et un autre soldat gravement blessé », a déclaré Augustine Awa Fonka, le gouverneur de la région ouest. Selon une source militaire interne, ces rebelles avaient attaqué ce poste pour libérer trois d’entre eux derrière les barreaux qui avaient été arrêtés lors d’opérations armées.
Franklin Kamtche
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