C’est la question qui était au cœur d’un atelier le 24 mai 2021 dans la capitale de la région de l’Est.
L’instabilité croissante observée dans le monde agro-pastoral est souvent à l’origine de nombreux conflits entre groupes de population. Pour faire face et réguler les futures oppositions, un atelier sur la réduction des conflits liés à l’utilisation des ressources naturelles pour les activités agro-pastorales dans la région de l’Est s’est tenu à la Chambre le 24 mai 2021. une initiative de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). «La sécurité doit être quelque chose qui nous intéresse tous. Nous devons contrôler toutes les personnes qui entrent sur le territoire national, celles qui traversent notre région; de connaître leur trajectoire lors du séjour dans notre pays, car la moindre négligence peut nous être fatale », a déclaré Grégoire Mvongo, gouverneur de la région de l’Est. Cet atelier faisait partie du projet de réduction des conflits liés à l’utilisation des ressources naturelles pour les activités agro-pastorales dans la région du soleil levant.
Pour ce faire, le projet vise à estimer les flux internationaux de transhumance et à cartographier les conflits résultant de ces mouvements. Il s’agira également de collecter des données via l’outil de suivi de la transhumance: «Hormis les problèmes de sécurité liés à leur transhumance, il faut être rassuré que tous ceux qui entrent partent, d’où la nécessité. Suivre leur chemin dès leur entrée. », Déclare M. Na’a Duracel, déléguée régionale du Minfof, pour.
Ces projets méritent plusieurs mérites qui pourraient par la suite contribuer à l’amélioration de la situation sécuritaire au Cameroun et de celle de la sous-région si l’on fait bon usage des données collectées: «La collecte de données effectuée. Fait. Projet et se concentrer sur les lieux. où certaines activités sont menées, comme la sélection et la restauration des infrastructures de transhumance », a déclaré Gabrielle Bravo Gala, chef de projet à la Mission Cameroun de l’Organisation des Nations Unies pour les migrations. La mise en place de comités de gestion au niveau local et le relèvement de la la sensibilisation des communautés à la résolution des conflits est également une partie importante du projet », déclare Baba Hamadou Pierre, conseiller national spécialisé en pastoralisme au Bureau de liaison du Cameroun de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Les régions Est, Adamaoua et Nord sont les zones cibles pour l’expérimentation et la mise en œuvre de ce projet.
Charles Mahop
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