«La légèreté dans la gestion des fonds publics observée chez nos dirigeants est généralement le résultat de deux choses, à savoir la non-application de l’article 66 de la Constitution à la déclaration de richesse et l’illusion qu’ad vitam aeternam est accablante tant que la” «protecteurs» qui ont soutenu la cooptation dans le sérail sont en fonction.

Ces deux effets combinés plongent les administrateurs de la richesse publique dans un vampirisme kleptocratique permanent au point qu’ils tendent généralement à transformer la particule de pouvoir qui leur est accordée en bantoustan. L’autre constante qui se dégage est que les accusés sont, à une large majorité, le produit de «l’énamarchie». Le fait qu’ils aient été formés à cette forme coloniale leur donne également le sentiment d’une couverture mutuelle obligatoire sur fond de privilège. Il arrive parfois que la même promotion englobe des positions stratégiques au sein des différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) dans une ville ou au niveau du gouvernement supérieur au point que par réflexes dans leur subconscient ils développent ainsi le devoir de solidarité au sens. d’impunité. La sensibilisation par le biais de séminaires et de symposiums à gros budget ne peut plus avoir d’effet sur les pirates de l’air insatiables des richesses publiques. L’État doit encore resserrer
mécanismes de contrôle de l’argent public. La répression contre les détournements de fonds publics doit être suffisamment forte et surtout dissuasive. Le détournement de fonds publics doit désormais être assimilé à des actes de terrorisme contre l’État.

L’ANIF devrait remplir pleinement et rigoureusement son rôle, par exemple en contrôlant étroitement les flux financiers, en particulier l’acquisition de participations dans les entreprises, en particulier les entreprises nouvellement créées, et l’inventaire physique des biens immobiliers suspects. Tout cela doit bien entendu être précédé en amont d’une réelle séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire afin d’éviter les glissements monarchiques.
institutions et règlement politique ».

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Ref. : 237online.com

A REGARDER ABSOLUMENT…

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