Recevoir son salaire est devenu un véritable parcours du combattant pour les salariés du secteur public à Ebolawa.
Depuis trois jours, depuis les 25 et 28 mai, certains fonctionnaires, notamment les retraités, se sont présentés devant les banques, espérant recevoir ce qui leur revient de droit à la fin du mois. Arriérés de salaire récurrents et longues attentes, décrits comme un calvaire dénoncé par ces salariés.
Les salariés retraités ou actifs recherchent depuis trois jours leur salaire du mois de mai. Habitués à le voir au plus tard le 25 du mois, ils ont besoin d’une bonne dose de patience et de courage pour y arriver depuis un moment.
Pour les banques de la ville, notamment à la Banque internationale d’épargne et de crédit du Cameroun (Bicec), sans aucune considération pour les mesures de barrière face à la covic-19, plus de deux cents employés, certains assis par terre comme des mendiants et d’autres comme des mendiants. les étudiants se tenaient devant les serveurs sous un soleil de plomb. Ce qui provoque leur colère.
«C’est une épreuve; c’est même la mort, je ris d’un rire, verser des larmes serait mieux. Nous travaillons depuis des années, mais ici nous sommes assis par terre pendant trois jours, sous le soleil, sans salaire, et nous ne savons pas s’il y en aura aujourd’hui; parfois on nous dit que le deuxième serveur nouvellement installé est mauvais, parfois il n’y a pas encore d’argent; nous ne comprenons rien; on se moque de nous ou bien », demande un retraité déprimé?
«Depuis hier vers 20 heures, j’ai attendu 23 heures, il n’y avait pas d’argent. Faute de fonds pour rentrer au village ou pour payer l’auberge j’ai dû dormir à la réception et ici je suis depuis 5h du matin que je me tiens là et il est déjà 15h, avec ce brouillage je ne sais pas si je pourrais obtenir mon salaire, je vais faire comment, je n’ai rien laissé à la maison », proteste un autre retraité.
«Mais ce qui nous dérange le plus, c’est la lenteur des banques. Les vieux comme nous, on s’assoit au même endroit et sous le soleil, pas de bancs, pas de tentes entre autres, ça nous fait mal, les gens qui viennent des villages car on souffre de ce problème, on est alignés et tout ça on se servir est un gros problème. Ce qui est curieux, c’est que ce n’est que lorsque les salaires sont perçus que les machines tombent en panne partout au Cameroun, c’est remarquable », poursuit-il.
Outre cet inconvénient, ces retraités disent avoir été abandonnés par l’Etat. En particulier, la revalorisation des pensions de vieillesse et des prestations familiales déjà accordées à certains salariés. Ceux qui, disent-ils, ont déjà travaillé à reconstruire la terre pour qu’elle devienne ce qu’elle est aujourd’hui.
Approché pour tenter d’en savoir plus sur cette situation, le justicier qui a filtré les entrées a suggéré, après une tournée à l’intérieur, que le directeur d’agence de la banque susmentionnée est absent et que lui seul peut ordonner de répondre à la presse.
Roger Takala
#Cameroun #sort #des #retraités #Ebolowa
Ref. : 237online.com