Il est accusé, entre autres, d’avoir détourné la somme de 196,8 milliards de FCFA, appuyée par un contrat d’achat de matériel militaire.

En début d’audience, le tribunal a identifié le suspect Mebe Ngo’o Alain Edgard Abraham. Il a choisi de se défendre sous serment. Il est né le 22 janvier 1957 à Sangmélima, région du Sud-Cameroun, marié père d’enfants, haut administrateur civil hors hiérarchie. Son avocat, Me Nkoué, a passé en revue la série d’accusations portées contre l’ancien prince de la république. Il lui est reproché des Dbp présumés via des marchés spéciaux et surchargés, notamment la commission rétro versée à Robert Franchetti, le hub de la société MAX FORCE Inter pour un montant global de 2 374 575 000 Fcfa. Il est également accusé d’avoir violé de nombreux articles liés au code des marchés publics, à savoir le montant de 196,8 milliards de FCFA, au détriment de l’Etat. La série s’est poursuivie sur des accusations de prise d’intérêt dans un acte, de blanchiment d’argent et de corruption. En tout état de cause, l’accusé Mebe Ngo’o a soutenu que les infractions qui lui sont reprochées ont eu lieu alors qu’il travaillait en tant que ministre délégué à la Défense. Il a également déclaré, la main sur le cœur, qu’il était lié par le principe du secret défense.

Pour ce faire, il a largement convoqué la Convention sino-camerounaise, signée à Yaoundé le 12 janvier 2011 (état à état). L’adjoint du ministre représentait le gouvernement camerounais dans toute sa plénitude. Il a dit pathétiquement : « Le Cameroun a reçu tous les équipements et biens militaires, objets de la Convention ». Pour le renforcement des capacités de nos forces armées, il est tombé. Il a ajouté un ensemble de productions au dossier du procès, dont certaines ont été autorisées.

Lors de son interrogatoire, l’accusé Mene Ngo’o n’a pas manqué de souligner les humiliations inhumaines que lui et sa famille ont subies. Le 11 mars 2019, alors qu’il était incarcéré à la prison centrale de Yaoundé, son épouse, Mme. Mebe Ngo, oh, s’est arrachée de son lit d’hôpital pour le rejoindre à la prison de Kondengui. Bien qu’il n’ait même pas été prévenu, sa maison a été prise d’assaut par un lâche de 70 soldats lourdement armés. En substance, il s’est référé au principe sacré de la présomption d’innocence (cf. article 8 du code de procédure pénale). L’audience reprendra le 31 mai 2021 aux mêmes fins

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Ref. : 237online.com

A REGARDER ABSOLUMENT…

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