Le président de la FIFA a du mal à sortir du marais camerounais, tandis que l’ancien secrétaire général de l’UEFA a du mal à maîtriser sa confédération d’origine.

Une délégation de la Confédération Africaine de Football (Caf) est actuellement au Cameroun pour inspecter les infrastructures pour accueillir la 33e Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se jouera du 9 janvier au 6 février 2022. Mais la délégation s’est largement enrichie de neuf cadres de la Fédération internationale de football association (FIFA). Et pas des moindres. Entre autres Jaime Yarza Gonzalez, directeur des compétitions, Colin Smith, responsable des tournois et des événements, Gari David Moretti, responsable de la gestion des compétitions. La FIFA pourrait prétendre détenir les droits TV et marketing des matchs de la CAF et de certains pays de la CAF. Et s’inquiète du succès et de la rentabilité du prochain Can.

Mais il est tout de même curieux que le président de la FIFA, engagé dans une aventure de «recolonisation» du Café, ne réalise que maintenant ses obligations envers un membre qui traverse une transition administrative compliquée du fait de la stagnation qui traverse le plateau du football africain. Par coïncidence, cela se produit lorsque le football camerounais est à la croisée des chemins. L’élection de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a été annulée en janvier 2021 par le Tribunal arbitral du sport (Tas); La FIFA a préféré renouveler la même équipe déchue, avec un mandat intérimaire. En s’engageant à définir la feuille de route qui le fera “Gestion quotidienne”, ainsi que le moment de cette transition. Cinq mois plus tard, la FIFA était silencieuse. Pendant ce temps, l’État camerounais est confus et divisé sur la question. Des fonds publics devraient être mis à la disposition de la fédération qui a persisté à reprendre l’organisation de championnats professionnels au détriment de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) rétablie par le TAS. La FIFA, qui a connu des crises interminables avec les dissidents de Fécafoot depuis 2013, est dos au mur.

Nul doute que la FIFA est également venue faire pression sur Yaoundé, pour changer les règles. La situation de Fécafoot embarrasse Zurich, dont le patron a eu une audience avec Paul Biya, le président de la république, quelques heures avant une sentence du TAS que l’on pouvait prédire. Le directeur dirigé par Séidou Mbombo Njoya et celui dirigé par le sénateur Albert Mbida se regardent obstinément. Même si la FIFA soutient l’exécutif déchu, il n’en demeure pas moins que nous penchons vers une paralysie de la Fédération.

Déstabilisation de l’UEFA

L’Assemblée générale de 2009, qui est habilitée à valider les activités de l’exécutif de la fédération, soutient principalement le camp Albert Mbida, qui en est également le rejeton. Un blocus qui menace de compliquer les choses pour Gianni Infantino, qui vient d’en vouloir à l’Europe. Avec l’échec de la Super League, initiée par 12 des plus grands clubs d’Europe et qui allait devenir un concurrent sérieux pour la Ligue des champions. Selon nos confrères de Levif.be, même si c’est le patron du football mondial “Je désapprouve fortement” le projet et indique les clubs qui y participeront ” devront [en] souffrir des conséquences “, Infanbtino “Derrière la Super League”. Montrer que le patron du football mondial veut affaiblir le président de l’UEFA à qui on attribue des ambitions pour la FIFA. Céférin qui ne pourra plus participer à l’UEFA en 2023, après deux mandats: «Cette histoire de Super League est une façon de déstabiliser Ceferin, patron de l’UEFA. Un peu comme il l’a fait en Afrique, le patron du football mondial peut placer des bombes partout pour déstabiliser l’un ou l’autre [con]fédération”, Assure Levif.be.

Lindovi Ndjio

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Ref. : 237online.com

A REGARDER ABSOLUMENT…

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